LA PHOTOGRAPHIE PICTORALISTE - 1890 / 1910
Dimanche 25 novembre était diffusé sur ARTE le 5ème documentaire de la série sur les Origines de la photo. Au programme : LE PICTORALISME.
Le pitch
Cinquante ans après son invention, la photographie cherche à nouveau à rivaliser avec la peinture. Le débat est aussi vieux que la photographie elle-même : la photographie n'est-elle qu'une simple "imitation" mécanique du réel ou bien est-elle capable de l'interpréter de façon subjective comme le dessin ou la peinture ? Tournant le dos à la confrontation avec le réel, le mouvement pictorialiste veut pratiquer une photographie débarrassée de sa tare originelle - sa précision objective et mécanique - pour retrouver la subjectivité et le "flou" (la fameuse expression "flou artistique" vient de là) du dessin et de la peinture.
Contemporain du symbolisme, le pictorialisme partage son refus du monde moderne. Sa préférence va aux thèmes passéistes ou intemporels : sujets historiques, mythologiques, religieux, paysages, nus académiques. Réactionnaire par ses thèmes et son esthétique, le pictorialisme saura se montrer d'une grande audace formelle, en développant des procédés (flous, objectifs spéciaux, effets de tirage, interventions dessinées, gravées ou peintes sur les tirages) que ne renieraient pas les plus postmodernes des photographes d'aujourd'hui. C'est "une avant-garde à rebours" dont les grands maîtres - Robert Demachy, Alvin Langdon Coburn, Frank Eugene, Edward Steichen, Alfred Stieglitz - déploient leur formidable créativité pour que la photographie n'ait pas l'air d'être elle-même et qui, pendant une vingtaine d'années, occupera le devant de la scène en Europe et aux États-Unis.
Visionnez le documentaire : A voir ou à revoir ICI !

Cinquante ans après son invention, la photographie cherche à nouveau à rivaliser avec la peinture. Le débat est aussi vieux que la photographie elle-même : la photographie n'est-elle qu'une simple "imitation" mécanique du réel ou bien est-elle capable de l'interpréter de façon subjective comme le dessin ou la peinture ? Tournant le dos à la confrontation avec le réel, le mouvement pictorialiste veut pratiquer une photographie débarrassée de sa tare originelle - sa précision objective et mécanique - pour retrouver la subjectivité et le "flou" (la fameuse expression "flou artistique" vient de là) du dessin et de la peinture.
Contemporain du symbolisme, le pictorialisme partage son refus du monde moderne. Sa préférence va aux thèmes passéistes ou intemporels : sujets historiques, mythologiques, religieux, paysages, nus académiques. Réactionnaire par ses thèmes et son esthétique, le pictorialisme saura se montrer d'une grande audace formelle, en développant des procédés (flous, objectifs spéciaux, effets de tirage, interventions dessinées, gravées ou peintes sur les tirages) que ne renieraient pas les plus postmodernes des photographes d'aujourd'hui. C'est "une avant-garde à rebours" dont les grands maîtres - Robert Demachy, Alvin Langdon Coburn, Frank Eugene, Edward Steichen, Alfred Stieglitz - déploient leur formidable créativité pour que la photographie n'ait pas l'air d'être elle-même et qui, pendant une vingtaine d'années, occupera le devant de la scène en Europe et aux États-Unis.
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